Produire en Afrique : L’Afrique lusophone

Témoignages de femmes cinéastes et productrices de l’Afrique lusophone. Annouchka de Andrade, fille de Sarah Maldoror, évoque la vie de sa mère qui a marqué le cinéma africain des générations précédentes ( “Sambizanga”, 1972) . Puis, Samira Vera-Cruz (Cap vert), Lara Sousa (Mozambique) et Kamy Lara (Angola) témoignent des conditions de création et de production en Afrique lusophone. Si, parfois, il est très difficile de produire et faire connaître le cinéma (notamment au Mozambique qui a vu ses archives du film partir en fumée), la création de films documentaires est riche et les cinéastes ont souvent travaillé via des collaborations ou des réseaux. Une production en cours (“We, people of the islands” de Elson Santos et Lara Sousa) témoigne de ce réseau de coopération entre des pays séparés par des milliers de kilomètres (Angola, Cap-Vert, Guinée équatoriale, Mozambique, Sao Tomé-et-Principe) et de leurs relations privilégiées avec les autres territoires lusophones à travers le monde.

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