Résumé :
Le cinéma a contribué à façonner une certaine image des nations autochtones. Il s’agit, à travers un temps de discussion et de projection, de voir comment ces représentations, forgées dans l’imaginaire collectif, ont pu évoluer, notamment grâce à la possibilité d’une auto-représentation. En effet, les nations autochtones ont pu s’approprier certains moyens d’expression cinématographique pour partager d’autres histoires. L’Indian Film Crew, première équipe de production entièrement autochtone de l’Office national du film du Canada, a contribué à rendre possible l’émergence de ces points de vue différents (ici : Inuits, algonquins, attikameks, Innus ou Mohawks). Aujourd’hui, Wapikoni, organisme de médiation, d’intervention, de formation et de création audiovisuelles apporte, avec ses studios mobiles, des moyens de production et un encadrement afin que les jeunes des communautés autochtones utilisent l’expression artistique, et notamment cinématographique, comme un outil de dialogue et « d’empuissancement ». Présentations de films de réalisateurs autochtones, comme Zacharias Kunuk ou Alanis Obomsawin, auteur de “Kanehsatake, 270 ans de résistance”, sorti en 1994. Avec Sophie Gergaud, programmatrice des cinémas autochtones, auteure de “cinéastes autochtones” ; Céline Petit, docteur en ethnologie ; André Dudemaine, cinéaste.
Date
30 septembre 2022
Durée
01 heure(s) 42 minutes(s) 57 seconde(s)
Avec
Sophie Gergaud, programmatrice cinémas autochtones
Céline Petit, docteure en ethnologie
André Dudemaine, cinéaste
Animé par
Marion Bonneau, programmatrice service Cinéma de la Bpi
Organisé par
Marion Bonneau, programmatrice service Cinéma de la Bpi
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